Peu importe que le trophée ne rentre pas avec vous. Peu importe.
Vous LIONS INDOPTABLES vous l’avez gagnée, cette Coupe des Confédérations. Vous
l’avait gagnée à jamais pour nous et pour toujours. Il n’y a que les héros qui
tombe au front pour encore revenir au portrait de ce GRAND HOMME qui a tant fait
basculer tous les coeurs. Marc Viviem Foe. LION d’une combativité inlassable,
d’un sérieux visible même dans ce regard fixé à jamais sur l’hymne national, sur
le football et sur le Cameroun. Cet homme méritait de porter le maillot de
cette équipe qui n’est plus nationale (Cameroun), mais africaine comme toujours
d’ailleurs et aujourd’hui mondaine. «Cela ne meurt jamais un héros ». « Un lion
ne meurt jamais, il dort », « Merci Marco, merci pour tout », « merci le vrai
LION» ou encore « merci le guerrier ».

Beaucoup de mots émouvants, beaucoup de larmes et d’émotions
dans ces gradins. La douleurs est pesante et perceptible et même transmissible
à travers les images. Le Cameroun en qui, j’ai toujours eu une faiblesse, car je
ne parlerai pas des plages ou des favélas du Rio de Janeiro, encore moins des
terrains vagues de Buenos Aires, ni des belles pelouses tifosies, turinoises,
londoniennes, stéphanoises, catalanes ou encore madrilènes, mais là, dans le
continent « perdu », aux alentours de Yaoundé, en passant par Douala, il y a
aussi le football, parce qu’il y a des hommes comme FOE. Il y a des LIONS mais
des LIONS INDOMPTABLES. Peu importe si le Cameroun m’a fait pleuré en 1992 à
Dakar, chez-moi en éliminant le Sénégal en quart de finale de la 18e
CAN, peu s’il m’a empêché de brandir la 23e édition au Mali, ma
première Coupe d’Afrique, peu importe aussi si quelques Camerounais jubilaient,
ravis que le Sénégal soit éliminé par la Turquie en quart de finale au Mondial
asiatique - d’ailleurs je ne leur en ai voulu - car un Lion indomptable reste
indomptable. Je veux juste que vous sachez. Vous héros de ce drapeau Rouge -
jaune et vert frappé de cette étoile comme le nôtre, que le peuple Sénégalais
se joint à vous pour partager cette douleur, pour vous dire encore merci, comme
il l’a toujours fait (Mondial 90 et JO 2000) et vous garantit que MARC VIVIEN
FOE RESTERA A JAMAIS DANS NOS COEURS ET DANS NOS TETES.
Que la terre de son Cameroun natal lui soit légère ! Reposes-toi
frère. AMEN
Cheikh Mbacké SENE
Journaliste sénégalais
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