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CAN 2004 -
Le Maroc,
une grande nation de football
Par Cheikh Mbacké SENE
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Il existe dans le courant de l’histoire des
moments de faiblesse pour douter réellement de la capacité d’une
nation dans tel ou tel domaine, mais la valeur intrinsèque des
hommes affectés à ces domaines ne disparaît à jamais pour de
bon. Et le football marocain a connu ces moments de disettes,
mais des moment de gloire semblent aujourd’hui se dessiner. |
Aujourd'hui il importe
de rappeler que "les bons clubs font les bonnes sélections
nationales" pour rendre hommage au grand et ex-reporter de Radio
Sénégal, Abdoulaye Diaw (ex consultant de Canal+). Inutile d'aller
fouiner pour me rappeler les clubs respectifs des "Lions de
l'Atlas". Depuis combien d'années les clubs marocains ont dominé le
football continental. Le Maroc est l'une des rares nations de
football à avoir à son actif tous les trophées du continent. Il y a
juste un an, ces deux clubs (Raja et Wydad de Casablanca) ont
respectivement fait honneur au football chérifien. Le Raja a manqué
de peu le trophée de la 6e Ligue des champions en finale
face au Zamalek du Caire (0-0) (1-0) là où le Wydad offrait au pays
la Coupe des coupe, le seul trophée qui manquait au palmarès du
Maroc.
Aujourd'hui le football
marocain renaît de ses cendres après la confiance aveugle accordée à
des techniciens étrangers qui s’étaient uniquement honorés de se
remplir les poches plutôt que conduire la sélection vers la gloire.
L'exceptionnelle génération de 86 avait vu celle de 1988 laisser
échapper "sa" CAN, et celle de 1998 impuissante de voir ses stars se
faufiler avec l'âge sans relève digne. La FRMR l'avait compris et la
reprise a été sonné en 2001. Le Maroc pris l'option de faire
confiance à ses techniciens et même pour l'équipe A qui, depuis
Blinda en 1994 n'avait pas vu un autochtone s'asseoir sur la chaise
de sélectionneur. Aujourd'hui, c'est une fois de plus l'exemple
donné à l'Afrique, que nos techniciens peuvent aussi réussir de
belles choses. Pendant que les autres prenne exemple, les Marocain
pouvaient, eux, dire : « Wal maghreb ztakatak »
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