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L’attaquant sénégalais, El Hadji Diouf, a démenti mardi les
informations d’un quotidien tunisien selon lesquelles, il avait
effectué une virée en boîte dans la nuit de samedi à dimanche.
« Je respecte trop mes coéquipiers pour me
permettre un tel comportement », a fait comprendre la star
sénégalaise réfutant cette information. Pour lui, cette
désinformation n’est que de l’intox destiné à mettre une
« tentative de déstabilisation » de l’équipe Sénégalaise,
supposée favorite et susceptible de barrer la route à la
Tunisie, s’il parvenait à franchir ce premier pallier.
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«Puisqu’on est
l’équipe à battre et sur le terrain, ils n’arrivent pas à de tels
résultats, ils vont utiliser certains procédés pour arriver à leurs
fins ». Aussi
a-t-il mal de digérer le match nul blanc face au Burkina Faso (0-0).
Un fiasco dont vient s’ajouter cet article de la presse tunisienne
selon lequel il aurait fait une virée l’avant-veille de la rencontre
ayant opposé le Sénégal au Burkina Faso au stade El Menzah. Quand le
résultat ne suit pas, tous les moyens sont bons pour justifier les
contre-performances. Pour la petite histoire, les journalistes
sénégalais se demandent même si le confrère tunisien, ayant
« pondu » cet article, n’a pas commis d’erreur sur la personne. Car
il a été croisé un Guinéen qui, parce qu’il est un fan de El Hadji
Diouf fait tout pour lui ressembler. Le fan en question se serait
présenté récemment à la séance d’entraînement des Lions, teint clair
et cheveux teintés. Force serait de reconnaître également que la
ressemblance entre les deux hommes qui ont approximativement la même
taille, est frappante
« Le
nul contre le Burkina, un mal pour un bien »
L’attaquant des « Lions » du Sénégal, reconnaît dans
la foulée que le match nul du Sénégal contre le Burkina Faso, est
« un mal pour un bien ». En effet, ce score de parité permet à
l’équipe d’être consciente qu’elle n’a plus droit à l’erreur et
qu’il faut à tout pris se « rebiffer » contre le Kenya et assurer
l » nécessaire contre le Mali pour franchir le premier tour.
« Les dieux
du foot n’étaient avec nous, nous avons tout tenté, mais rien ne
voulait rentrer. Nous avons même frappé deux fois sur le poteau »,
justifie-t-il l’échec de lundi dernier. Diouf reconnaît que rien
n’est encore perdu. Et que « vendredi, nous allons mettre tous les
atouts de notre côté pour franchir le cap», synonyme de « marcher
sur les Kenyans ».